Histoire de Jessica

« Un premier appel, une première brique sortie de mon sac »

Quand je suis arrivée à la Maison Jean Lapointe le 5 janvier 2015, c’est mon père qui est venu avec moi. Il avait beau avoir trainé la valise, c’est quand même à moi qu’on a souhaité la bienvenue. Je devais vraiment être mal en point. Cette journée-là, j’ai rencontré mon conseiller. Une première étape qui m’a offert exactement ce dont j’avais besoin : réconfort et écoute.

Se sentir chez soi à la Maison

J’avais capitulé. Je voulais que des gens prennent soin de moi, mais j’avais des craintes. Dans ma tête, thérapie égalait confrontation. Je n’avais pas envie qu’on vienne me répéter à quel point j’étais un monstre. Je savais déjà très bien le dire à moi-même.

Mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Quand je suis entrée à la Maison, j’ai été tout de suite rassurée.

On ne m’a pas offert des promesses, des rêves irréalisables; on m’a offert un programme.

À la Maison Jean Lapointe, j’ai découvert la différence entre avoir du fun et ressentir vraiment du bonheur. Je savais qu’il n’était pas loin, mais je n’étais plus capable de le voir à force de vivre des déceptions avec ma consommation problématique d’alcool. Je me suis redécouverte.

En me remettant, moi, en priorité; en m’affirmant, je me suis retrouvée.

Grâce à la Maison Jean Lapointe, j’ai appris à me prioriser. Ce qui fait qu’aujourd’hui, j’aime beaucoup la personne que je suis et ceux qui m’entourent. Aujourd’hui, je peux le dire : je suis vraiment heureuse.

De pratiquer mon métier à l’endroit où j’ai réussi à me redécouvrir et à affronter ma consommation ainsi que mes peurs, c’est vraiment spécial. Je me sens chez moi quand je suis ici et j’espère faire de même pour ceux et celles qui entreront chez nous.

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